Publié dans Politique

Manifestation politique - Les pro – transition vs les pro – élection

Publié le vendredi, 03 novembre 2023

Deux rendez-vous, deux objectifs ! Antananarivo sera le théâtre de deux événements politiques différents ce jour. D’un côté, il y a le collectif des candidats qui prévoit de forcer l’entrée sur la place du 13 mai. Après de multiples détours dans plusieurs quartiers de la Capitale et ses périphéries, le collectif compte abattre sa dernière carte dans son défi de « renverser le Gouvernement », selon ses propres aveux. 

De cette manière, les Marc Ravalomanana, Hajo Andrianainarivelo, Paraina Auguste et compagnie entendent redonner un nouveau souffle à leur mouvement qui semble être au bord de l’essoufflement ces derniers jours.

Malgré les rappels à l’ordre lancés tour à tour par les Forces de l’ordre et le ministre de la Justice hier, le collectif des candidats persiste dans sa démarche. Ces concurrents à la présidentielle rassemblent derrière eux les partisans de la transition et le report de l’élection. De leur côté, les agents de maintien de l’ordre ont déjà annoncé un renforcement des dispositifs de sécurité autour de la place du 13 mai à Analakely.

Nouvelle démonstration de force 

De l’autre côté, les partisans du candidat Andry Rajoelina prévoient également un grand carnaval qui partira de plusieurs points à savoir le rond-point d’Antanimena, au rond-point Antsahabe et au stade Barea Mahamasina. Un rassemblement qui réunira, cette fois-ci, les partisans de l’élection présidentielle prévue le 16 novembre prochain. En d’autres termes, ceux qui s’opposent à toutes éventualités visant à la mise place d’une transition qui rime avec un partage de sièges entre les politiciens et une menace de nouvelle crise pour le pays.

A priori, il s’agit d’une occasion pour les partisans du candidat numéro 3 de faire une nouvelle démonstration de force dans le cadre de cette campagne électorale dans la Capitale. A l’approche du scrutin présidentiel, j – 12 plus exactement, la tension politique ne redescend pas. Seule la démocratie, c’est-à-dire la voie de la majorité, pourra avoir son dernier mot dans ce bras de fer politique.

 

La Rédaction 

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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